Après onze opus incluant un chef d'œuvre séminal absolu, une suite opportuniste, un one-shot mal aimé à redécouvrir d'urgence, encore des suites, une suite tardive officielle et sa propre suite, une réinvention et sa suite aussi (vous suivez ?), voici venu le temps du retour d'un des boogeymen les plus emblématiques du 7ème art, cette fois dans le remake reboot de la suite de l'original (compliqué tout ça...).
The Shape Of Water en est probablement la représentation la plus intimiste de son auteur. Conte adulte tendre et cruel à la fois, véritable ode à l'amour (entre autres), multi-récompensé, il brille par sa profondeur, sa fraîcheur et l'impression de constante lévitation qu'il provoque chez le spectateur, sentiments renforcés par l'hypnotisante composition d'Alexandre Desplat.
Sorti tout d'abord en 2016 sur PC, PS4 et XBOX One, le jeu Furi refait parler de lui grâce à une ressortie sur Switch. L'occasion était trop belle pour se repencher sur la BO monstrueusement explosive du titre, éditée chez G4F Records.
Même si cette mouture 90's a pu les effrayer à l'âge des culottes courtes, il faut bien admettre que la frousse n'est plus vraiment au rendez-vous, et qu'en gros, Ça a quand même bien vieilli, même si la nostalgie aidant peut toujours faire son office. En est-il de même pour le score de Richard Bellis ?
Récit culte parmi les cultes signé Stephen King, déjà adapté en 1990 par Tommy Lee Wallace en mini-série devenue hautement adulée au fil des années par des trentenaires/quarantenaires l'ayant découvert à l'époque, Ca aka It revient hanter nos écrans (et nos nuits ?) sous l'objectif d'Andy Muschietti, et la baguette de Benjamin Wallfisch. Et une fois n'est pas coutume pour un score horrifique « moderne », la surprise est plutôt sympathique ...
Bien que ressortie au fil des ans, notamment chez Silva Screen, Lakeshore ou BSX en CD, il aura fallu aux addicts de vinyle, ou plutôt de cuir dans le cas présent (veuillez pardonner ce vil calembour...) attendre que Pinhead souffle ses 30 bougies pour voir ressurgir coup sur coup chez Lakeshore Records et Death Waltz Records (en vinyle donc) la fantastique bande originale de Hellraiser, composée par Christopher Young. Happy nightmare !!!
Sorti en 1991, Another World est un des autres grands jeux d'une année décidemment étonnante. Une réussite qu'Eric Chahi doit en grande partie à sa collaboration remarquable avec Jean-François Freitas, concepteur des effets sonores, et de l'étonnante bande-son du jeu.
Darkman, un métrage frénétique qui doit autant son succès à la maitrise et aux expérimentations toujours plus hallucinées de son réalisateur que de la partition fiévreuse de Danny Elfman, célébrée ici par Waxwork Records, avec une ressortie Deluxe évènement fin Octobre dernier.
Ayant marqué à tout jamais le cœur et les oreilles des cinéphiles avec une filmographie et discographie quasi parfaite, John Carpenter a désormais presque totalement disparu des grands écrans. La faute à une mutation vomitive du système hollywoodien en grande partie, où les dinosaures du cinéma sont devenus, en gros, Persona Non Grata. Qu'à cela ne tienne, s'il doit revenir, même si ce n'est pas par la case cinéma, ce sera par le biais de la musique.
Saga culte parmi les cultes démarrée en 1986, Castlevania aka Akumajô Dracula profitait en 1991 de la révolution de la Super Nintendo pour remettre les pendules à l'heure avec ce Super Castlevania IV, vrai faux remake du premier opus, véritable (r)évolution en terme de graphismes, jouabilité, mais aussi au niveau de sa bande son, devenue instantanément culte et à laquelle rend brillamment hommage l'incontournable label Mondo.